« Quelle est la politique de l’entreprise en matière de travail hybride ? »
Cette question m’est posée dans 3 entretiens sur 4 par… des executives et n-1 Codir. Incongrue il y a 3 ans, elle est devenue courante.
Et pour cause, ce mode de travail (full remote ou hybride) est devenu quasi la norme ; a minima pour tous les métiers qui le permettent. Certains plus que d’autres, favorisant de s’installer ailleurs, loin de son « employeur ».
Je n’écrirai pas ici sur l’importance cruciale d’adresser ce sujet du travail hybride dans une stratégie efficace et pérenne de rétention des talents ; tant le débat apparait d’arrière-garde face à ce mouvement mondial.
Je suis d’ailleurs toujours surprise par des positions du top management qui consistent à mettre dans la balance ce qui se faisait « avant » pour valoriser une proposition clairement insuffisante pour les salariés ; équipes dont le mode de travail a subi un tsunami en deux ans.
Dans sa vaste étude avec Kantar – 7ème édition – l’observatoire du management, souligne :
pour les collaborateurs à près de 70% et les managers à 63%, que la QVT est indispensable à la motivation au quotidien…
Mon propos aujourd’hui, c’est d’adresser les facteurs critiques pour faire de ces nouveaux modes de travail un véritable succès dans le temps.
📌 « 𝐏𝐞𝐨𝐩𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐢𝐭 𝐦𝐚𝐧𝐚𝐠𝐞𝐫𝐬, 𝐧𝐨𝐭 𝐣𝐨𝐛𝐬. » (Markus Buckingham)
Une vaste étude de Hubspot fin 2021 sur 4 territoires et 4 000 collaborateurs met en lumière qu’il existe des points critiques qui ne sont pas encore suffisamment traités :
Ainsi :
➤ un peu plus de 30% des managers se dit encore démuni pour exercer sa mission en mode remote ou hybride
➤ un autre tiers des managers a besoin d’outils et de technologies de collaboration,
➤ et toujours un tiers, demande des méthodes pour animer les équipes dans ces nouveaux modes de travail.
Dans cette même étude, je vous partage également deux pistes de réflexions utiles.
30% des managers et des équipes attend que l’entreprise investisse :
➤ dans des événements de team-building et d’interaction
➤ dans des outils de collaboration et de communication.
Ce serait dommage de mettre en œuvre un travail hybride à fort impact positif sur la rétention des talents et qui répond aux attentes des collaborateurs… Pour échouer sur un écueil somme toute assez simple : formation et outils….
🔸 Et vous, sur quoi investissez-vous actuellement ?