Manque de confiance en soi, complexes, dévalorisation… La personne qui souffre du syndrome de l’imposteur doute en permanence de la légitimité de ses succès et déteste être au centre de l’attention. Attention : risque accru de burn-out.

Très répandu, le syndrome de l’imposteur donne à celui qui le vit le sentiment de ne pas mériter la place qu’il occupe.

🔎 Ce nom est dévoilé en 1978 par Pauline Clance et Susanne Imes. Psychologues américaines après une étude sur 150 femmes dirigeantes d’entreprise, reconnues pour leurs compétences.
7 personnes sur 10 auraient déjà été touchées une fois dans leur vie, estiment les psychologues.

✔ A la base de ce phénomène, un ensemble de croyances erronées.
👉 Lire mon article sur les croyances limitantes.

Il puise ses origines dans des ego malmenés et dans la nécessité que nous éprouvons de nous comparer aux autres.
En entreprise, le syndrome de l’imposteur apparaîtrait en particulier lors des périodes de transition : une promotion importante par exemple.

Perte de repères, doutes, difficulté à transposer ses skills dans la nouvelle mission ou le nouveau contexte. Difficulté à engranger les premiers succès.

Concrètement, il crée un malaise profond voire une souffrance permanente chez la personne concernée et peut provoquer des réactions disproportionnées.

Quels sont les signes ?

Attribuer systématiquement ses « succès » à des facteurs extérieurs « J’ai eu de la chance sur cette présentation ». 

Une faible estime de soi et une banalisation des réalisations 

Par peur d’être démasquée, la personne manifeste une exigence élevée et un perfectionnisme vis-à-vis d’elle. Elle surinvestit ainsi les missions confiées et travaille de manière exagérée.

Une tendance à fuir ou à éviter les situations où elle serait au centre des attentions. Par peur d’être mise en échec et que son imposture soit révélée.

Des pensées en boucle et/ou des ruminations : la personne passe son temps à essayer de comprendre pourquoi elle a été choisie pour tel poste par exemple.

✔ S’en sortir ? Dès lors que ces sentiments vous envahissent sans pouvoir les contenir et qu’ils impactent votre vie professionnelle et/ou personnelle, il est essentiel d’en parler. Exprimez ce que vous ressentez : entourage familial, proches et collègues. Tout ce qui peut faire miroir positif et renforcer notre image est essentiel.

Ensuite, voici au moins deux options à envisager :
–      Le coaching individuel avec un coach professionnel afin de remettre en question les croyances erronées à la base du syndrome et essayer de travailler sur un système de pensées plus juste et surtout plus favorable au bien-être.
–      Consulter un psychologue : si le coaching n’est pas possible dans votre entreprise ou la souffrance est trop aigue.

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